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23 juin 2016 : les britanniques votent par référendum à 52% pour la sortie de l'Union européenne (UE).
13 novembre 2018 : le premier accord de Brexit est trouvé par le Royaume-Uni et l'UE après 17 mois de négociations.
29 mars 2019 : le Parlement britannique rejette pour la troisième fois l'accord de divorce négocié par Theresa May avec l'UE.
11 avril 2019 : l'UE accorde un deuxième report du Brexit à Londres jusqu'au 31 octobre 2019.
7 juin 2019 : Theresa May démissionne de la direction du Parti conservateur et par conséquent de son rôle de chef du gouvernement.
23 juillet 2019 : Boris Johnson est élu Premier ministre
29 octobre 2019 : Après plusieurs tentatives, Boris Johnson obtient l'organisation d'élections législatives anticipées pour le 12 décembre.
Si la question d'une sortie sans accord a pu se poser, les derniers évènements permettent d'en éloigner la probabilité et apaisent les craintes, créant une répercussion positive sur les marchés financiers et un rebond sensible de la livre sterling.
Cependant, le chemin risque d'être encore long avant de connaître les modalités du nouvel accord de libre-échange avec l'UE, son principal marché d'exportation, et de mesurer les conséquences économiques pour les deux zones. Rappelons que l'idée initiale de créer un territoire douanier unique a été écartée, et qu'un accord de libre-échange constitue un régime moins favorable que la situation actuelle.
Les scénarios envisageables sont multiples mais les incertitudes vont progressivement s'estomper, améliorant la perception des investisseurs du marché anglais et réduisant la prime de risque appliquée sur ces actifs qui présentent des atouts :
Les taux d'intérêts devraient quant à eux rester bas du fait de ce contexte économique de croissance et d'inflation modérée. La banque centrale anglaise devrait en outre maintenir une politique monétaire accommodante en soutien à l'économie britannique.
Le Royaume-Uni et l'UE ont annoncé jeudi 17 octobre 2019 un nouvel accord de sortie qui a été validé dans la foulée par le Conseil européen :
L'accord prévoit une union douanière britannique qui inclut l'Irlande du Nord.
L'accord prévoit des droits de douanes différenciés :
19/10/2019 : l'accord n'est pas ratifié par le Parlement anglais car les députés rejettent la procédure accélérée de ratification imposée et le 1er ministre envoie une lettre de report.
28/10/2019: les 27 pays membres de l'UE ont donné leur feu vert pour un 3ème report de la date de sortie, un report dit « flexible » jusqu'au 31 janvier 2020 (date butoir) mais avec la possibilité de quitter l'UE au 30 novembre ou au 31 décembre en cas de ratification de l'accord avant ces échéances.
29/10/2019: Après plusieurs tentatives, Boris Johnson obtient l'organisation d'élections législatives anticipées pour le 12 décembre grâce au soutien du Parti travailliste de Jeremy Corbyn qui a fini par voter en faveur de ce scrutin estimant que le risque d'un Brexit sans accord est exclu grâce au report.
Source : Milleis – 21 novembre 2019
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