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Marchés financiers : quel bilan pour l'année 2022 ? et quelles perspectives pour 2023 ?


A l’heure du bilan économique et financier annuel, le fait marquant de 2022 reste sans conteste l’envolée de l’inflation à des niveaux inconnus depuis 40 ans.

Le choc inflationniste, la crise énergétique et le durcissement monétaire ont alimenté la volatilité tant sur les marchés d’actions que d’obligations. Les principaux indices s’inscrivent en territoire négatif, -20% pour l’indice mondial des actions, -18% en moyenne pour les obligations souveraines.

Les indices européens ont fait preuve d’une meilleure résilience que les indices américains et émergents en raison de leur plus forte pondération en valeurs de rendement. L’indice Nasdaq, emblématique des valeurs de croissance américaines, a baissé de 33% d’avantage pénalisé par la hausse des taux d’intérêt.

Dès 2021, le réveil de l’inflation s’était manifesté en lien avec les pénuries et les difficultés d’approvisionnement apparues lors de la réouverture de l’économie. Le conflit en Ukraine, en provoquant de fortes tensions sur les prix énergétiques, a significativement accentué les pressions. L’inflation s’est ensuite rapidement diffusée à l’ensemble de l’économie.

Afin de se prémunir contre un risque d’emballement, les banques centrales ont durci leur politique de resserrement monétaire, remontant lors de chacune de leurs réunions les taux directeurs, à partir de mars pour la Réserve fédérale américaine, puis de juillet pour la Banque centrale européenne.

Le processus de désinflation semble à présent bien amorcé. Le pic de l’inflation a été atteint en juillet aux Etats-Unis puis en octobre en zone euro, le taux culminant à plus de 10% avant de se replier dans le sillage du recul des prix de l’énergie. Les banques centrales adaptent leur politique à cette inflexion et devraient continuer le resserrement monétaire en 2023 à un rythme plus modéré.



Prévisions d'inflation


FIP/FPCI
5,60% 3,10% 2,30% Fed
8,40% 6,30% 3,40% BCE
5,60% 4,70% 2,70% BdF


Le ralentissement de la croissance mondiale que nous connaissons depuis quelques mois devrait se poursuivre en 2023.

Le pouvoir d’achat des ménages subit le double impact de la hausse des prix et des taux, entraînant une baisse de la consommation. L’Organisation de Coopération et Développement Economique estime que l’économie mondiale devrait ralentir à 2,2% en 2023 après une croissance de 3,1% en 2022.

Ces prévisions recouvrent des disparités géographiques. Les Etats-Unis et la zone euro verraient leur croissance freiner à 0,5%. A contrario, l’économie chinoise devrait redémarrer et atteindre 4,6% de croissance après 3,3% en 2022. Une inflation contenue et une politique monétaire accommodante constituent des facteurs favorables. La situation sanitaire et les difficultés du secteur immobilier restent toutefois des points d’attention.




En 2022 la flambée de l’inflation et des taux d’intérêt a entraîné une forte volatilité des actifs cotés, actions et obligations.

Avec la décrue de l’inflation, la volatilité pourrait à présent se détendre tout en se maintenant à un niveau élevé en raison des incertitudes sur le ralentissement de l’économie.

C’est pourquoi nous préconisons une grande diversification des allocations entre les actions, les obligations et les fonds alternatifs, dans le respect du profil, de l’horizon d’investissement et des objectifs de chaque investisseur.

Actions : la baisse des actions a ouvert la voie à de nouvelles opportunités d’investissement :

  • Des opportunités dans les thèmes et les secteurs à fort rendement et à faible valorisation au côté des thèmes et des secteurs de la transition climatique et digitale.
  • Des opportunités en zone euro où le rendement moyen des actions est plus du double de celui des actions américaines.

Rappelons que sur le long terme, 40% de la performance totale des actions européennes provient des dividendes.




Obligations : après l’envolée des taux d’intérêt au cours des derniers mois, le contexte actuel offre de nouvelles opportunités de rendement pour les différentes classes obligataires.

Les obligations bien notées ont vu leur rendement grimper de à 0,7% début 2022 à 3,9% aujourd’hui et les obligations à haut rendement de 3% en début d’année à 7,5% aujourd’hui.


Alternatifs : les fonds alternatifs liquides restent des actifs de choix pour atténuer la volatilité.

Les stratégies alternatives offrent une performance décorrélée des marchés, une volatilité moindre et un rendement attractif.

Là encore, la diversification est de mise et il pourra être intéressant de combiner des fonds de stratégie macro globale, des fonds long/short actions ainsi que des stratégies long/short obligataires.




Nous vous rappelons toutefois que ce type d'investissements peut varier tant à la baisse qu’à la hausse et comporte un risque de perte en capital partiel ou total. Plus le rendement est élevé, plus le risque de perte en capital l’est également.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et ne sont pas constantes dans le temps.

Pour plus d’informations sur la diversification de votre portefeuille d’actifs ou si vous avez des questions sur vos investissements, votre Banquier Privé ainsi que les Experts Milleis restent à votre entière disposition.

Cette page a été publiée le 27/01/2023
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