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Regard d’experts

SCI, SARL, SCS : tout savoir sur l‘investissement immobilier en société

Vous souhaitez construire un patrimoine immobilier tout en optimisant sa fiscalité ? Avez-vous pensé à acquérir un bien immobilier par le biais d’une société ? Si investir en nom propre semble être l’option la plus évidente, la création d’une société pour acquérir un bien peut également s’avérer intéressante sous certaines conditions. Décryptage.

Se constituer un patrimoine, compléter ses revenus, optimiser sa fiscalité… L’investissement immobilier est un outil patrimonial tout au long de la vie d’un épargnant. Pour un chef d’entreprise, c’est un moyen de se créer du patrimoine à côté de son outil professionnel. Mais avant de se lancer, il est important de bien comprendre les différents types de structure qui permettent de se constituer un patrimoine à titre privé ou professionnel.

Parmi les structures les plus connues, la société civile immobilière (SCI) est considérée comme la forme juridique de référence, en raison notamment de sa souplesse de gestion et des solutions qu’elle offre dans le cadre d’une donation/transmission. Mais il existe également d’autres structures qui répondent aux besoins des investisseurs. C’est le cas de la société à responsabilité limitée (SARL), de la société par actions (SA, SAS) ou de la société en commandite simple (SCS).

Bien choisir la forme sociale de sa société

Ces structures sociétaires peuvent détenir des actifs immobiliers aussi bien physiques qu’au travers de la pierre papier (SCPI, OPCI, SLP, …). Dans ce contexte, il est important de bien choisir la forme sociale de sa structure sociétaire ; celle-ci détermine la responsabilité de l’investisseur et celle de ses « associés » au sein de la structure. Chacune de ces structures répond à des objectifs patrimoniaux précis et à un régime fiscal.

Quelles sont les différentes formes sociales existantes ? Comment la choisir ? Les réponses, en images, avec nos expertes Catherine Costa, Directrice de l’ingénierie patrimoniale et Sylvie Rochu, fiscaliste chez Milleis Banque Privée.

La Société Civile Immobilière : définition et caractéristiques

La SCI peut être utilisée pour l’achat d’une résidence principale, secondaire ou pour réaliser un investissement locatif nu. Cette structure offre à ses « associés » une grande liberté dans la rédaction des statuts qui doivent être en phase avec les objectifs en matière de prise de décision et en matière de versement du résultat. La rédaction des statuts est donc capitale. Il est primordial de passer par des professionnels (notaire, expert-comptable...) pour la réaliser.

Qu'est-ce qu'une SCI ?

La SCI est souvent utilisée par des concubins ou dans des familles recomposées. Elle permet :

  • d’éviter une indivision,
  • d’organiser le patrimoine d’un couple,
  • de séparer patrimoine privé et professionnel,
  • d’organiser et d’optimiser la transmission du vivant,
  • de préparer la transmission à cause de mort.

Retrouvez tous les détails en regardant la vidéo.

Dans quels cas utiliser la SCI ?

La SARL de famille : quand faut-il y avoir recours ?

Cette société dont les associés sont membres d’une seule et même famille (parents en ligne directe, frères et sœurs, conjoints et partenaires pacsés) répond aux mêmes objectifs que ceux de la SCI à la seule différence qu’elle permet l’achat de biens immobiliers pour réaliser de la location meublée. Il s’agit également de la seule forme de société qui peut, en ayant une activité commerciale, garder une fiscalité à l’impôt sur le revenu (IR) si les associés exercent cette option. La rédaction des statuts est également primordiale pour cette structure.

SCI et SARL : des outils de transmission

Ces deux structures peuvent servir à organiser sa transmission au fil du temps et permettent de réaliser des lots en présence de plusieurs enfants. Explications en images.

Sociétés à l’IS : quelles spécificités ?

Pour les sociétés à l’IS, on parle de sociétés « opaques », imposables à l’impôt sur les sociétés ; leurs associés sont redevables de l’impôt sur les revenus distribués par les personnes morales et non mis en réserve.

Quelles sont les spécificités des sociétés à l’IS ?

Ces structures peuvent acquérir des biens immobiliers ou des SCPI en pleine propriété ou en usufruit avec quelques subtilités :

  • Lors d’une détention de parts de SCPI en pleine propriété, aucun amortissement n’est possible. Il y a donc taxation sur l’intégralité des revenus des parts détenues par la société.
  • En revanche, pour des SCPI détenues en usufruit, celles-ci s’amortissant, comme les immeubles physiques la part taxable sera moindre que lorsqu’elles sont détenues en pleine propriété.

Achat de SCPI en Usufruit ou pleine propriété

OBO Immobilier : principe et fonctionnement

L’Owner Buy Out immobilier est réservé aux patrimoines locatifs de 1,5 à 2 millions d’euros. Il s’agit du rachat d’un bien immobilier détenu par une personne physique par une société détenue par le vendeur et son groupe familial et financé par un emprunt bancaire.

Principe de l’OBO Immobilier

L’OBO immobilier permet de restructurer le mode de détention de son patrimoine immobilier de rapport et répondre ainsi à des objectifs patrimoniaux. Plusieurs conditions sont nécessaires pour être éligible à une telle opération. Le conseil et l’avis de professionnels sont aussi primordiaux dans ce cas de figure, notamment pour éviter la requalification en abus de droit. La conservation du bien dans la famille (et sa transmission aux enfants) doit être un des objectifs pour recourir à ce type d’opération.

Fonctionnement de l’OBO immobilier

La société en commandite simple : particularités

La société en commandite simple (SCS) est une société de personne de nature commerciale mais pouvant avoir un objet civil et composée de deux groupes d’associés :

  • un commandité qui dirige et assure la gestion des actifs. Il est solidairement et indéfiniment responsable des dettes sociales ;
  • un commanditaire qui apporte les fonds et n’est responsable qu’à hauteur de cet apport.

La particularité de cette structure est qu’elle offre un régime fiscal hybride (Il n’y a pas de distinction particulière entre les parts sociales d’un commandité et d’un commanditaire mais seule la qualité de commandité ou commanditaire entraine le régime fiscal applicable). La répartition du résultat courant et du résultat exceptionnel est différente selon le groupe d’associé.

Cette page a été publiée le 31/03/2023